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La ceinture verte de Rabat-Témara: un espace naturel qui conforte le statut de la capitale en tant que ville verte

La ceinture verte entre les villes de Rabat et Témara, érigée sur Hautes instructions de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II en 1984 sur une superficie d’environ 1.000 hectares, constitue un espace naturel qui consacre le statut de la capitale en tant que ville verte, outre sa contribution à l’élimination du carbone de l’atmosphère. Cet espace naturel, relevant administrativement de la région de Rabat-Salé-Kénitra et de la préfecture et la commune de Rabat, offre des solutions dites naturelles pour faire face au changement climatique, étant donné qu’il constitue le poumon des deux villes en absorbant le dioxyde de carbone pendant la journée et en dégageant de l’oxygène dans l’air, ce qui contribue à purifier et à adoucir le climat. En tant qu’espace d’interaction biologique, l’écosystème de cette ceinture verte joue un rôle déterminant en termes de biodiversité dans la réduction du changement climatique, à travers un couvert végétal diversifié comme les conifères (pins…), les plantes feuillues (acacia, eucalyptus…), et un gibier important : perdrix, lièvres, pigeons sauvages, pigeons forestiers, cailles, etc. Afin de préserver ce patrimoine, l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) s’est engagée dans la mise en œuvre d’un programme annuel de reboisement au niveau de la ceinture verte de Rabat, dans le but de combler les espaces vides et de remplacer les arbres arrachés par les vents ou morts en raison de leur vétusté. Le programme annuel de boisement varie en fonction du nombre d’arbres à remplacer et en fonction de la densité de plantation. A cet égard, le directeur régional de l’ANEF de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Kerdoudi, a indiqué que la superficie de boisement prévue au cours de l’année 2023 s’élève à environ 100 hectares.

L’agence, à travers ses services compétents, mène un ensemble de programmes et d’interventions, principalement axés sur le renouvellement et la restauration des systèmes forestiers de la ceinture, a précisé M. El Kerdoudi dans un entretien à la MAP.

Il a dans ce sens mis l’accent sur les défis auxquels est confrontée la ceinture verte, tels que le climat sec résultant des températures élevées et des faibles niveaux de précipitations, les incendies, surtout pendant la période estivale, et le niveau élevé de gaz à effet de serre, outre une fréquentation irrationnelle et anarchique de l’espace forestier.

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